Eh voilà, les amis, une nouvelle preuve que le système ne change pas ! Avenir lycéen, c’était censé être le syndicat des lycéens « modérés », ceux qui voulaient bosser tranquille pendant que les autres bloquaient les lycées. Sauf que derrière ce joli nom, on a découvert une petite bande de copains, graines de macronistes, qui se sont servis dans la caisse commune pour aller manger au resto et dormir à l’hôtel cinq étoiles.
Rappelons que cette « association » a été créée par le ministère pour diviser les lycéens et casser les grèves, ce syndicat a vite montré son vrai visage : celui d’une bande de privilégiés qui se moquent bien des problèmes des élèves. Des subventions publiques, des repas gastronomiques, des séjours de luxe… Tout ça, pendant que les lycées se dégradaient et que les profs étaient à bout.
Une enquête approfondie a par la suite mis en évidence des liens étroits entre Avenir lycéen et le ministère de l’Éducation nationale qui étaient à l’époque, sous la houlette de Jean-Miche Blanquer.
Des éléments suggèrent que le ministère aurait pu exercer une influence sur l’association, notamment en encourageant certains lycéens à rejoindre ses rangs. Ces révélations ont jeté un doute sur la neutralité de cette organisation et sur les motivations réelles du ministère.
La justice a fini par rattraper les concernés. Ils ont écopé de quelques mois de prison avec sursis, une amende et une interdiction de faire de la politique pendant quelques années.
Mais surtout cette affaire met en lumière les risques liés au financement des associations étudiantes et soulève des questions sur le contrôle exercé par les pouvoirs publics sur ces organisations. Elle rappelle également l’importance d’une transparence totale dans la gestion des fonds publics.
Pour saisir l’ampleur de la coûteuse mascarade prenons le temps d’écouter cette vidéo explosive de Médiapart .