9 collègues sur 10 sont défavorables à l’augmentation de 50 % des stages (périodes de formation en milieu professionnel), à la fin des grilles horaires nationales, à l’adéquationisme des formations ou encore à la présidence du Conseil d’administration par un chef d’entreprise.
Les PLP estiment que la réforme entraînera des conséquences graves sur l’avenir des jeunes et sur nos métiers. Seulement 8 % considèrent que cette réforme donnerait des bases professionnelles plus solides aux élèves. Plus de 92 % estiment que la réussite aux examens ne s’améliorera pas.
Les PLP ne sont pas dupes quant à l’objectif à peine masqué du projet de réforme : 96 % estiment que cette réforme supprimera des postes et 97 % qu’elle n’améliorera pas les conditions de travail des personnels. En mars dernier, l’enquête Harris interactive menée à l’initiative du SNUEP-FSU révélait déjà que deux tiers des PLP considèrent que la dernière réforme de 2018 a dégradé leurs conditions de travail.
Lors des stages et des réunions syndicales, les réactions des PLP sont révélatrices d’inquiétudes profondes quant à l’avenir même de nos lycées professionnels. Au fil des réunions, le rejet de ce projet de réforme se confirme quand la volonté de la stopper s’affirme.
Face à cette attaque frontale, le SNUEP-FSU appelle à amplifier la campagne d’information dans les établissements et en-dehors et de débattre des moyens d’action pour la combattre. Il portera la nécessité d’un plan national d’action et de grèves lors de l’intersyndicale du 22 septembre.
Paris, le 20 septembre 2022